- permettre la mise à sec des navires jusqu’à 5 000 tonnes. La structure actuelle ne reçoit que des navires de 600 tonnes au plus ;
- augmenter la capacité de production en structure métalliques pour les futurs projets pétroliers Off-shore (MOHO Nord en particulier) ;
- intégrer une unité de traitement des déchets hydrocarbures des navires.
- créer un atelier de montage de navires d’assistance à la sécurité en mer
Activités de Réparations Navales :
GNCAC à un département Réparation Navale qui effectue des travaux sur tous types de navires à flots ou à sec à partir de la cale de halage de 600 tonnes.
L’augmentation de la production pétrolière dans le golf de Guinée ainsi que celui des supplyboats intervenant sur l’Offshore Congolais mais aussi de l’Angola au Cameroun a conduit GNCAC à rechercher des solutions pour améliorer le taux de maintien en conditions opérationnelles des navires.
C’est ainsi qu’elle a réactualisé son projet initié en 1995.
L’étude préliminaire a défini que le nouveau chantier devrait accueillir des bateaux de 90 ml de long, 22 ml de large, 6,50 m de tirant d’eau, 5 000 tonnes à partir d’un dock flottant à l’intérieur du port de Pointe-Noire, en arrière des installations de GNCAC.
Activités de constructions métalliques :
Les installations en projet donneraient un accès maritime pour l’évacuation en offshore des structures produites pour les sociétés pétrolières dans nos ateliers.
Cet accès permettrait d’envisager la construction de structures plus importantes qu’actuellement et apporterait une solution aux compagnies pétrolières qui ont actuellement des obligations en matière de contenu local de leurs projets de développement.
Centre de traitement des déchets d’hydrocarbures des navires :
Le Département ministériel des Affaires Maritimes envisage de réactiver « le projet de création d’un centre de traitement des déchets d’hydrocarbures des navires ».
Les installations en projets, accueillant des navires en escale technique, seraient un lieu d’implantation adéquat pour ce centre.
Atelier de montage de navires d’assistance :
Pour répondre au besoin des ports africains cosignataires du MOU d’ABUJA, GNCAC souhaite créer en partenariat avec un chantier européen, un site de remontage de navires d’assistance portuaire et côtière.
BESOINS EN INFRASTRUCTURES :
Ce type d’équipement nécessite :
un dragage de la zone à – 12 mètres pour les opérations de docking ;
la construction d’un quai de 370 mètres linéaires minimum, et d’un terre-plein de 3,2Ha.
Le Port Autonome de Pointe-Noire a donné dès le départ un avis favorable à ce projet, validé également par les autorités gouvernementales pour bénéficier des conditions réservées aux activités de la zone économique spéciale.
Les investissements nécessaires au projet sont estimés 88 millions d’Euro qui se répartiraient comme suit :
- Infrastructures portuaires 42 millions € dont
- quai pour chantier de réparation : 30 millions € (20Mds FCFA)
- quai pour construction métallique : 12 millions € (8Mds FCFA)
- Dock flottant et aménagement divers pour chantier : 40 millions €
- Equipements pour construction métallique : 6 millions €
- Centre de traitement des déchets hydrocarbures : en cours de chiffrage
- Atelier de montage et mise à l’eau de vedettes : en cours de chiffrage
Les études (faisabilité, et d’impact), l’ APS et l’APD ont été réalisés en partenariat avec le Port Autonome de
Pointe-Noire.
JUSTIFICATION ECONOMIQUE DU PROJET.
1. Intérêt pour le port autonome de Pointe-Noire
Les études préliminaires ont établi qu’il y a une augmentation exponentielle des taux de fréquentation des navires (types) au port de Pointe-Noire.
L’extension de la capacité de réparation navale de 600 tonnes à 5 000 tonnes augmentera les revenus du port en terme :
du taux d’occupation des quais et paiement de redevances d’occupation des quais ;
paiement de redevance d’occupation des terre-pleins (à usage pétroliers ou à usage simple) ;
paiement du séjour des navires à quai (navire en séjour normal, désarmé en réparation ou navires et engins de servitude des installations pétrolières en mer) ;
redevances générées par la cale de halage et le dock flottant.
2. Intérêt pour le pays et GNCAC
Des contacts ont été établis entre GNCAC et l’équipe de développement du projet MOHO-Nord de Total.
Ce projet est d’une importance capitale pour les activités pétrolières futures du pays.
- Coût du projet 10 milliards US $
- Production estimée de 110 000 barils / jour (réserves de 300 millions de barils)
- Extension du permis de partage de production
- Mise en place d’une technologie moderne.
L’opérateur TOTAL doit faire réaliser un pourcentage de l’investissement par des entreprises de droit congolais opérant au Congo (de l’ordre d’1 milliard de US $).
GNCAC peut exécuter les structures mais n’a pas d’accès maritime pour l’évacuation de ces produits.
C’est pourquoi l’exécution des projets sus-indiqués est plus qu’urgente. Ils auront un impact :
- sur les activités portuaires
- sur la sécurisation des navires
- sur la protection de l’environnement dans la sous-région
- sur l’augmentation des capacités de production locale vers l’industrie pétrolière
- sur l’emploi des jeunes
- sur les activités annexes (hôtellerie, sous-traitance, commerce générale,…)
Au niveau des activités initiales et complémentaires, des contacts sont pris avec des partenaires potentiels :
- Chantiers navals privés (PIRIOU) pour l’expertise technique en réparation navale (chantier similaire au Nigeria)
- TRA-C industrie qui étudie les moyens techniques nécessaires pour permettre aux ateliers de GNCAC de développer ses activités métallurgiques
- Ministère de la Marine Marchande pour le traitement des déchets hydrocarburés
- SIBIRIL pour le partenariat dans la construction de navires d’assistance portuaire et côtière.